> La maison bioclimatique
Inertie et isolation par l’extérieur
En climat tempéré, la capacité thermique d’une paroi n’est utile que si elle est placée du côté intérieur du bâtiment et isolée des conditions climatiques extérieures.
L’inertie constructive intervient sur les consommations de chauffage (réduction des consommations dans le cas d’une occupation prolongée) et les surchauffes (une partie de la chaleur est stockée pour être restituée ultérieurement). Ainsi, une conception basée sur l’utilisation des gains solaires directs doit opter pour un niveau d’inertie important.
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Les notions de confort de l’habitant
Le confort thermique est défini comme un état de satisfaction vis-à-vis de l’environnement thermique. Il est déterminé par l’équilibre dynamique établi par échange thermique entre le corps et son environnement. Sachant que la température corporelle de l’homme (36,7°C) est en permanence supérieure à la température d’ambiance, il faut trouver un équilibre afin d’assurer le bien-être de l’individu.
Le confort thermique dépend de 6 paramètres :
1)le métabolisme qui est la production de chaleur interne au corps humain, permettant de maintenir celui-ci autour de 36,7°C. Un métabolisme de travail correspondant à une activité s’ajoute au métabolisme de base du corps au repos.
2)L’habillement qui représente une résistance thermique aux échanges de chaleur entre la surface de la peau et l’environnement
3)La température ambiante de l’air (Ta)
4)La température des parois (Tp). On définit de façon simplifiée une température de confort ressentie (ou température résultante sèche) : Trs = (Ta+Tp)/2
5)L’humidité relative de l’air qui est le rapport exprimé en pourcentage entre la quantité d’eau contenue dans l’air à la température Ta et la quantité maximale d’eau contenue à la même température. Entre 30% et 70%, l’humidité relative pèse peu sur la sensation de confort thermique. Dans nos régions, la variation de la température de confort en fonction de l’humidité relative est inférieure à 1 °C.
6)La vitesse de l’air qui influence les échanges de chaleur par convection. Dans l’habitat, les vitesses de l’air ne dépassent généralement pas 0,2 m/s.
Les mécanismes d’autorégulation du corps humain laissent apparaître une zone où la variation de confort thermique est faible : c’est la plage de confort thermique.
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